Terre d’Histoire du Poitou n°4
31 octobre 2014
François Millet-Pichot (1842-1926)
Originaire d’Exoudun, dans les Deux-Sèvres, où il est né en 1842, François Millet, qui n’a jamais connu son père décédé avant sa naissance, découvre Monts-sur-Guesnes en 1862.
Il est alors commis-marchand et fait connaissance de Marie-Laure Pichot, fille d’une importante famille locale, qu’il épouse en mars 1863.
Son ascension professionnelle est indiscutable et va offrir à la famille une grande aisance.
Il créé et préside la Société de secours mutuels puis entre en politique en 1886 à l’occasion d’élections partielles suite au décès de Justin Pichot, Maire et Conseiller d’Arrondissement.
« Millet-Pichot » devient alors une marque.
François Millet-Pichot est élu Conseiller d’Arrondissement et fait son entrée au Conseil Municipal de Monts-sur-Guesnes. Il devient Maire deux ans plus tard, en 1888, à l’occasion des élections générales. Franc-maçon, c’est un radical attaché aux valeurs républicaines en pleine période où s’opposent, localement et nationalement, républicains, monarchistes, boulangistes ou anciens soutiens du Second Empire, cléricaux et anti-cléricaux…
En mars 1900, François Millet-Pichot est candidat aux élections cantonales. La campagne est violente. Sévèrement battu, il démissionne de son mandat de conseiller d’arrondissement mais reste maire car il est majoritaire à Monts-sur-Guesnes. Il le reste jusqu’à sa mort en 1926 à l’âge de 84 ans.
Son fils unique, Félix-Georges Millet, lui succède 18 mois.
Au cours des différents mandats de François Millet-Pichot, Monts-sur-Guesnes va connaître l’arrivée du train, de l’électricité, de l’eau courante, du téléphone et l’ouverture, en 1909, d’une école des filles, rue Porte-Saint-Vincent.
La Première Guerre mondiale va, bien évidemment, être un temps très difficile
Samedi 1er novembre, à 16h30, à l’occasion de l’exposition d’automne dont le thème est les cartes postales entre 1900 et 1950, je présenterai le parcours de ce maire du Poitou au tournant des années 1900